Dissiper les ombres d'Angmar

Et si, ce soir, nous nous attaquions à un des donjons d'Angmar ?
Carn Dum ou Urugarth par exemple, pour avancer les quêtes de classe de nos petits hobbits quinquagénéraires (et une foule d'autres quêtes et prouesses qui doivent prendre la poussière depuis votre passage à Gath Forthnir).
Ou encore Barad Gularan, pour ceux qui sont vraiment téméraires...

Vous l'aurez compris, nos aventures face au mammouth ne m'ont pas refroidi.

Alors, des intéressés ?
Ca nous ferait un bon entrainement avant d'envisager les nombreux donjons de la Moria.

je réponds un peu tard mais je suis partant! Après, comme d'hab ça dépend du nombre de volontaires... Je viendrai voir ça vers 21h je pense... Sinon, bah j'irai voir ailleurs^^. Comme vous l'avez remarqué (ou pas) je vous fais quelques infidélités en ce moment, j'ai ressorti mon elfe du placard, histoire de changer d'air, elle est "inscrite" depuis hier soir chez les Compagnons du Vieux Tom, voilà, c'est dit... (je suis infidèle et en plus je fais du chantage, je sens que je vais me faire des potes sur ce coup là moi...).

L'été approchait.

Debout sur le porche de sa maison de Valumide, le vieux Pendra regardait les collines qui brillaient sous l'immense ciel rempli d'étoiles.
La nuit était déjà bien avancée. La lune, presque au sommet de sa course, adoucissait les reliefs du paysage. Une douce brise transportait jusqu'à lui tous les bruits d'une nature familière.
Malgré les combats de la journée passée, il se sentait apaisé. Tout le monde était rentré sain et sauf et la Comté pouvait, au moins pour quelques temps, conserver sa naïve douceur de vivre.

Il ouvrit la petite porte circulaire et entra dans le salon.
Venant de la chambre du fond, on entendait la calme respiration d'Hedda. Arpago ronflait bruyamment, endormi sous le robinet du tonneau de cognac.
Il déposa ses armes sur une commode et se dirigea silencieusement vers sa chambre.

Ayant fermé la porte, il alluma une bougie qu'il déposa sur le bureau, puis entreprit de détacher son armure. La lumière vacillante soulignait les cicatrices multiples récoltées durant sa longue vie aventureuse.
Après une courte hésitation devant son armoire, il choisit son pyjama jaune à pompons qu'il enfila avec délice.
Enfin, il sortit un lourd carnet relié de cuir, attrapa sa plume, puis s'installa à son bureau.

Journal de Pendrago
A l'assaut de la forteresse du roi sorcier

Rappel des protagonistes :
Cotidon : Troubadour mythomane, sensible tour à tour aux charmes des mammouths, à la musique dodécaphonique stridente et aux humains au faciès de guingois.
Freulon : Honorable chef des compagnons, plus sensible à la beauté des tourtes qu'à la complexité des objets légendaires. Trouillard de renom qui n'entra dans la Moria qu'après son soixantième anniversaire alors que tous, déjà, en étaient sortis.
Sonylas : Elfe à l'imposant trousseau de clés et à l'ego non moins imposant.
Pendrago : Héros

C'est dans l'arrière salle d'une taverne de Grand Cave que commence notre histoire.
Freulon, après avoir assisté au 199ème anniversaire de sa mémé en compagnie de toute la famille Petitbon, m'y avait rejoint pour descendre quelques pintes.
Les rires et cris de joie allaient bon train. Déjà loin sur le chemin de l'ébriété, les convives commençaient à devenir téméraires et enthousiastes. Et on sait que ça n'augure rien de bon...

Mais le pire était à venir ; Un ménestrel couvert de poussière, sorti la veille de la Moria, pénétra en effet dans l'établissement. Dans un premier temps, tout le monde se tut. Puis on le débarrassa de sa couche de poussière et on reconnut Cotidon. Alors on recommença à rire. Et puisque se présentait une nouvelle chose à fêter, on commanda d'autres pintes.

Les yeux brillants d'alcool, Cotidon monta sur le bar et se mit à chanter. C'était une chanson chargée de faits héroïques et de combats violents. Il y était question d'un mammouth, de deux hobbits et d'un chasseur humain au visage en lambeaux. Une histoire que je connaissais bien...
Un peu agacé par la version contrefaite de nos aventures ainsi contée, l'esprit embrumé par l'alcool, je lançais un défi à Cotidon. Et si, dès ce soir, nous partions pour l'Angmar ?

Pénétrer la forteresse de Carn Dum, monter au sommet de sa plus haute tour, et défaire le Nazgul qui y avait élu domicile, voilà qui était matière à chanson !
C'était un pari idiot, évidemment... Nous nous mimes donc en route.

Une journée plus tard, nous étions aux champs de Bree. Puis, ce fut la longue traversée des Hauts du Nord jusqu'à Esteldin, le vertigineux passage dans les montagnes, l'éprouvante chevauchée dans les paysages lunaires d'Angmar...Après deux semaines nous apercevions déjà les tours de la forteresse du Roi sorcier. Il nous fallu encore une semaine pour arriver à ses portes...
Tout le voyage s'était fait en silence, malgré les claquements de dents de Cotidon, qui une fois sa gueule de bois passée, avait été rattrapée par sa nature couarde et craintive. Au moins, ça nous avait évité la harpe et le tambourin.

Enfin, nous arrivâmes devant les hautes grilles qui ceignaient Carn Dum. L'endroit était lugubre. L'atmosphère lourde et viciée comme dans la chambre de Freulon avant son mariage avec Roseline.
C'est alors que je m'aperçus que j'avais oublié les clés. C'est un vrai problème chez moi, ça. Je suis une tête de linotte. Déjà la semaine dernière, impossible remettre la main sur les clés de mon smial. J'avais du les laisser sur... Hum. Pardon, je m'égare.

Donc, nulle clé en poche... Il nous fallait trouver une solution.
N'écoutant que mon courage, je me jetai dans l'eau des douves pour contourner les hautes murailles.
Ce n'était pas de l'eau...

Freulon traina mon corps sur la rive et Cotidon se mit à souffler dans sa trompette.
Pour la première fois, je fus heureux de l'entendre jouer. J'étais de nouveau sur pieds.

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Aux premiers chants du coq, je jeune Aligo, huit ans, retrouva son arrière-grand-père endormi la tête sur son bureau.
Près de son visage couvert d'encre - il s'était assoupi sur sa plume - Aligo découvrit le journal encore ouvert.
Il le lut, puis comprenant que l'histoire n'était pas complète, décida d'en écrire la fin.

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Et pis alors là un elfe est arrivé. Il était grand et tout et portait une chouette armure comme dans les contes.
A sa ceinture il avait tout un tas de clés. Des grosses, des p'tites, des qui brillaient. Enfin tout un tas de clé.
Il regarda Pendrago et dit tu la veux la clé d'la grille ? Pasque je l'ai, qu'il dit.
C'est celle là. Tiens prends la. Allez vas-y. J'te la donne pasque t'es un pote.
Ouais. Pasque les potes y s'donnent des trucs. C'est comme ça qu'on les r'connait. Ouais. Moi je l'sais bien.

Alors mon grand papi y dit Ben un peu mon n'veu que j'la veux. Ca oui. Chuis pas v'nu pour rien. Ah ça non. Ah ça.
Alors il met la clé dans l'trou pis y tourne 2 fois pasque les monstres ils ferment toujours leur maison à double tour. Et alors là y'a plein d'monstres qui leur tombent sur le coin du museau. Des gros oranges avec des armures. Des p'tits tout verts avec des dents pointues. Et même des énormes qui bavent et qu'écrasent leur massue comme ça paf, et faut pas être en dessous, sinon ben après tu peux toujours aller pleurer dans les jupes d'Hedda.
Mais comme les trois hobbits ils sont très forts, surtout le chef alors ils leur cassent la figure. Même çui qui joue du tambourin et qu'est une chochotte ben il les éparpille sévère.
Et après ils vont dans la tour. Et là à chaque étage y'a des monstres et c'est le même traitement. Les monstres y pleurent leur mère que c'est pas joli à voir. Comme y'a plein d'étages ben au bout d'un moment ça devient moins rigolo quand même. Mais ils continuent. Pasque quand t'as commencé un truc ben faut finir. Tu peux pas faire un truc comme ça hop et t'arrête en plein milieu. C'est pas bien. C'est d'l'inconsistance.
Enfin ils arrivent en haut. Et là y'en a un gros avec une capuche qui s'dédouble s'détriple enfin jusqu'à 8. Et alors les hobbits ils les écrasent aussi. Pis après ils vont sur la terrasse et là c'est fini.

Pendrago ! Je t'aiiiiimmmmme ! Je t'aiiimmmmmme !

Pendragoooooo ! -Pendrago dago dago ago -
Je t'aimmmmmmmeeee ! -Jeutaime aime aime me-
Je t'aimmmmmmmeeee ! -Jeutaime aime aime me -
Pendragoooooo ! -Pendrago dago dago ago -
Je t'aimmmmmmmeeee ! -Jeutaime aime aime me -
Je t'aimmmmmmmeeee ! -Jeutaime aime aime me -



Billina reprend son souffle...

Décidément, l'écho du haut de cette crête est vraiment magnifique ! Et au moins, je ne suis pas dérangée par le monde !

21qeqe234-234eqe34-5qeqe5892-4sasw2hum curieux récit dit donc! moi j'ai trouvé cette " balade " en Angmar plutot heu simple! ben oui! Après tout Pendra est plus agé que moi, plus d'experience, et donc plus fort à l'arc en tous cas! deux flèches bien placées et on n'en parles plus!
Pour ma part, je n'avais qu'une hâte! c'etait de leurs rentrer dans le lard, parce que moi les goblins en tous genres et les nazguls qui font rages contre nous ben y'en a marre! et puis pif paf bing je te les assommes à coup de hache de masse ou de bouclier!
Bref, une fois tout fini, on est aller prendre l'air enfin c'était pas se qu'il y avait de mieux à faire parce que l'air là bas ben ça pu et pi c'est électrique! sisi! me sentait tout oppressé moi!
d'ailleurs on a posé juste au perchoir tout en haut ou il n'y avait rien à voir et j'avoue que l'idée de me pencher m'effraillait un peu j'ai horreur d'être si haut moi! bon enfin voila j'ai pu prendre une tite photo voila se que ça donne : bon pas moyen d'afficher pfff commence à bien faire ce site!



Voila après avoir attendu des plombes j'ai pu enfin metre une image ...

Moi aussi je t'aime Billi. Mais je le dis tout bas parceque je suis un hobbit discret.
La preuve, au concert de ce soir, j'ai dansé à coté de toi sans que tu t'en aperçoives.
Toi dans ta jolie robe bleue. Moi dans mon costume rouge.

Et puisque toi, Freulon, tu n'as pas réussi à mettre une image de notre arrivée au sommet de la tour de la forteresse, je mets la mienne qui est ratée.
Ca nous laissera au moins un souvenir.

S'il te plait Pendrago, n'essaye pas de me faire passer pour une taupe !

J'ai bien vu Arpago qui a d'ailleurs mis un certain temps avant d'enlever son masque, mais toi, non !
Tu pourras d'ailleurs dire à ton fils d'éviter de toujours porter un masque, car quand je le croise, je commence toujours par être inquiète et effrayée avant de le reconnaitre !

Billina